Un soir tard, parmi les étapes phares, elle me bouscule.
Rapidement, je sens que ce n’est pas une simple bascule.
Butée au sol, j’ai feint, lutté, maquillé de poudre rosée
mon endurance défunte, mais sans soutien, c’est vain.
C’est le contre-temps qui me dévie de la vie, le point de non retour,
la claque qui choque qui de mes communs me détourne.
A plat, sur le bitume, je m’irrite des blâmes. « Débris », des cris
scandés par ceux qui sont perchés sur le pavé.
Je prends trop de place sur l’asphalte. Pas de halte, je m’échappe.
Sur le chemin je croise ta main, avec hâte tu m’attrapes.
Pas de halte, je m’échappe.
Sur le chemin je croise ta main, avec hâte tu m’attrapes.
A l’envers, l’envie d’envol, l’envol de mes envies.
J’ai pris l’envol à contrepied, je me suis dévoilée et j’ai trouvé la clé.
Je n’avais pas envie de la fin mais de vivre ma vie enfin.
Envole mes envies.
J’ai eu un accident de la vie. J’ai cru à tort que c’était la sortie.
C’était juste l’accès à mon propre chemin.
La fin du défilé tout tracé qui ne mène à rien.
Dans tes murmures, j’ai trouvé la clé pour braver la peur.
Tes milliers de mots ont été ma cure.
Ensemble, on a franchi le mur.
On a écrit l’envie alors qu’elle avait pris la fuite. On l’a rattrapée.
On s’est aimé si fort qu’on l’a ravivée.
On y a mis tellement de feu, que je crois que c’est pour la vie.
Peu importe les revers puisque t’es mon endroit.
A tes côtés, je peux défier la vie, je te parie que je dévie même pas.