A mon entrée, je venais de perdre pied, je n’avais plus de place.
Sous la surface, j’avais si peur de penser au pire.
Pour m’en sortir, poser mon sort dans un lieu de soin,
espace intérieur au nom d’une maison en fleurs.
Une métaphore contre mes peurs.
Une rose qui me dit ose.
Et que je dépose comme un renfort.

La rose n’éclot qu’après une pause,
s’expose quand elle est prête.
Ne pousse sous la pression mais la présence d’un temps qu’on laisse.

D’humeur rose, je métamorphose ma peur en prose.
D’humeur rose, je métamorphose ma peur en prose.

J’ai connu plusieurs saisons sans floraisons,
des cycles sans rebond.
Parfois le printemps prend plus de temps.
Et il attend des mains tendues, des mots calmants, des âmes soignantes,
beaucoup de patience.
Ce texte dit merci à ceux qui m’ont donné un peu de lueur, un peu de regard avec égard,
de l’écoute qui tend le miroir car c’est son propre regard, le point de départ.

J’ai fini par voir derrière le noir quand j’ai compris ma peur.
J’ai retrouvé l’espoir quand j’ai appris mon sort.
Stupeur !

D’humeur rose, je métamorphose ma peur en prose.
D’humeur rose, je métamorphose ma peur en prose.

D’humeur rose, je métamorphose ma peur en prose.
D’humeur rose, je métamorphose ma peur en prose.

Oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh oh, oh oh, ohhhhhhhh
Ose, ose, ose, ose, ose, ose, ose.
Oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh oh, oh oh, ohhhhhhh


L’envie revient quand on vit sa vie enfin.
Parfois il faut rencontrer le soin pour se rencontrer soi, se recentrer et s’accepter, s’aimer enfin.
Ce sera le mot de la fin et d’envie d’envol l’album.