Nécropole traque, chétane attaque, craque.
Au colback m’attrappe, chicane et frappe frappe. 

Elle m’encercle, l’étau se resserre,
c’est sa tactique quand elle attaque. 
Tic-tac, je n’ai plus d’espace, 
Elle lance la traque et m’accapare. 
J’m’accroche et j’accélère, à cette vitesse le crash approche. 
Le turbo chauffe mais elle m’effleure. Je sens le souffle de la mort.

Dans l’terre-plein, 180, j’n’ai pas trouvé d’autres moyens. 
Ce serait l’étreinte de la fin. Y’a pas moyen. Y’a pas moyen. 
J’me cache mais mon image est sur les tracts que la mort matraque.
J’détale, poursuite macabre, pour fuir l’anthrax je fais des tracks.

Dédale, encore une fois, j’suis dans le bas fond d’la nécropole. 
ça ne va pas fort, une fois encore, conjurer l’sort, changer d’décor.
Elle me traque, du tac au tac. Elle porte l’estoc, j’suis pas de taille. 
Avec hargne, de pied en cap, elle me frappe d’estoc et de taille. 

Erebe me tient la porte. Maman la vie se moque de mon sort. 
Dis-moi qu’ça va aller, qu’avec toi je suis hors de danger.
Ce taff me prive d’air et les cachets ne me font pas taire. 
A l’excès j’suis débonnaire et rêve d’un monde plus littéraire.

M’enfuir dans la forêt pour ma tendresse enfouir, 
mes caresses, la liesse, les mots en feu que je délaisse. 
Pourquoi apprendre à s’taire, être la lie de leur tristesse ? 

Mes pensées débiles et mon babil deviennent létales 
mais comme c’est tabou d’en faire l’étale, je cherche l’atoll,  
une plage sous les étoiles, me couvrir de son étole. 
 
J’dois quitter la nécropole. 
Embuscade, la camarde traque. 

Je gravirai l’acropole. 
Une fois encore, son trépas me drape.

Position d’atlante, on s’laisse atteindre, le poids des attentes portant sur la tempe. 
Le poids sur la tempe, la voix las et haletante.
Les deux genoux pliés quand elle a taclé, l’échine courbée et les bras épuisés, 
j’ai quitté l’atlante, les deux mains sur les hanches. 

J’ai pris les devants, quitté Télamon. Dans un geste d’étreinte, j’ai happé la lance.
Empoigner sa hampe m’a donné l’élan. J’ai soulevé ma force. J’ai soufflé la honte. 

Et puis j’ai sauté sur ma vie vacante, j’ai défait la fange, j’ai brisé la gangue.
A l’aube vicariante, entamé l’aubade, avec l’aplomb de milliers de gangs. 

De mes vifs éclats je l’ai chamarrée, camarde décharnée, démarche chambrée. 
Mon destin dans les mains, sonne la fin du tocsin.  

Sous ses breloques, la vieille dame est en toc.
Elle n’est plus qu’une relique, c’est la fin d’une époque.
Sous sa cape se cachent, de thanatiques loques.

Oubliées nos ailes, l’enfer à l’envers, les revers nous effraient, alors on se terre.
L’archange Lucifer a déçu le père. Le fiel du pater contre le rebel. 
Il est déchu, le porteur de lumière.
Les satisfaire n’est plus mon pattern. 
Je me défais de cette main de fer. Témérité, je te lance une prière.
 
J’dois quitter la nécropole. 
Embuscade, la camarde traque. 
Je gravirai l’acropole. 
Une fois encore, son trépas me drape
.

Je l’ai débusquée alors qu’elle gravait sur la pierre l’épitaphe, dernière année. 
Mascarade je te laisse, cénotaphe pour ta messe. 

Période nécropole, c’est d’l’histoire antique. Tout est si fort en retour haptique.
Époque mégapole, épiques anatoles. 

Je toile mon espace, construis mon palace, déroule le récit.
Dans ses lignes, je suis libre de lever la tête, de lancer ma quête. 

Le règne d’Athènes n’a qu’à bien s’tenir, sur le pont-levis, ma douce rêverie
est en ligne de mire, sans répit bondir. 

Je l’ai gravie, l’acropole de ma vie, désir irénique et sceptre brandi. 
Depuis cette vue, j’ai changé d’perspective.
La peur se dandine. Elle n’est qu’une ballerine. 

Elle est ridicule quand elle capitule.
Je décoche les idoles, décroche le capitole
Les crocs dans l’micro, Caro dans l’écho, le cœur en credo. 

En dehors des lignes, j’vis à flanc d’colline, 
libère l’amphore qui enfermait mon corps. 
Dans le coffre-fort logeait un trésor. 

Un épitre qui se glisse, glisse, en moi pour me dire, que le pire est passé. 
Il éveille la douceur des colifichets faits d’or, en mon fort il rappelle. 
Que l’argent danse, danse sous les feuilles des tilleuls, les samares des érables,
promesses en liasse qu’on ramasse. 

Lance lance l’hélico, comme, si tu jouais la malice,
crois en toi, rêve grand car l’enfance a des hélices. 
Parce que ta peau, pose sur moi du satin de soi,
j’m’déploie dans tes bras, dans le creux de nos vœux. 
A l’aphélie, fuis la folie, rejoins ta vie. 
Je le sens, je le sème, je suis en paix sans capitale. 

je suis en paix sans capitale
je suis en paix sans capitale
je suis en paix sans capitale

Nécropole, Nécropole, ta geôle n’est plus qu’un pâle sémaphore.
Pour le jeu, chante le geai, 
jets de corolles à l’acropole. 

A l’apogée, je clashe la traque. 
J’ose le jeu et sors d’ma trappe, trappe.
Et sors d’ma trappe, trappe.

Nécropole, ta geôle n’est plus qu’un pâle sémaphore.
Pour le jeu, jets de corolles à l’acropole. 

Nécropole, ta geôle n’est plus qu’un pâle sémaphore.
Pour le jeu, jets de corolles à l’acropole. 

Nécropole, ta geôle n’est plus qu’un pâle sémaphore.
Pour le jeu, chante le geai, 
jets de corolles à l’acropole. 

Nécropole, ta geôle n’est plus qu’un pâle sémaphore.
Pour le jeu, jets de corolles à l’acropole. 

(Pour le jeu chante le geai.)

Nécropole, ta geôle n’est plus qu’un pâle sémaphore.
Pour le jeu, jets de corolles à l’acropole. 

Jets de corolles à l’acropole.