Je cherche à attiser l’attrait, t’attirer en vrai pour vivre ce rêve en pleine fête.
Je veux que tu me vois, être ta proie. Je veux danser pour t’attraper dans ma volupté, j’aimerais me glisser dans ton cercle, te coller puis décoller, convoler, t’enrôler une nuit dans mon fantasme. Que tout s’y passe.
J’aimerais te voir pendant cette phase, quand tu franchis la ligne, que tu lévites.
Je veux t’offrir ce cri qui m’agite.
Je ne te l’ai jamais dit mais t’es ma connexion, une projection qui me fait monter, l’éventualité qui me fait vibrer, l’invité répétée de mes fictions, le préambule de mes instants.
La caresse qui me donne l’ivresse.

I follow you.
I’m lost in you, burnt, touching your body
You’re hot you’re wet

Keep silent dear,
Remember me when I’m not here
.

I want to be your storm, ’cause you’re mine !
My summer storm…

Un soir d’été tu t’es glissé dans mon fantasme.
Aux commandes de mon mirage, tu deviens ma soupirante.
Tu n’es plus une image, plus un songe.
Tu t’es interposée dans mes idées, te déploies sous mes doigts et m’offres la suite de ma rêverie.
Maintenant, c’est moi qui suis sous toi et je dépose en toi un peu de moi, pour que t’y penses. Parce que même si ce n’est plus abstrait, je sens qu’on s’extrait. Il y a des crochets dans nos gestes, tant de caresses se délaissent.
Alors je dépose quelques extraits à la craie parce que je n’ose être celle que j’attendais.
C’était juste une pause.

I follow you.
I’m lost in you, burnt, touching your body
You’re hot you’re wet

Keep silent dear,
Remember me
.

I want to be your storm, ’cause you’re mine !
My summer storm…

Je veux t’offrir ce cri qui m’agite, le préambule de mes instants, la caresse qui me donne l’ivresse.
C’était juste une pause.

I want to be your storm, ’cause you’re mine !

Toi et moi, c’était furtif mais pas fictif. C’est bel et bien fini, tu n’es plus un défi. Mais ton souvenir éveille le désir logé. Chaque été, je n’attends pas que passe l’orage mais la tempête.
My summer storm.